    |
|
|
|
Les
3 structures de la medecine orientale |
|
La
tradition médicale chinoise est, en Asie, à l'origine
de toutes les variantes qui font la singularité, au plan de
la santé, des pays qui la composent :
par exemple, l'art médical japonais ou celui de Taïwan
diffèrent un peu, dans ces applications, de celui en vigueur
en Chine ; les arts martiaux également se sont développés
spécifiquement dans chaque pays ; c'est aussi le cas pour le
Vietnam ou l'enseignement de la médecine traditionnelle est
structuré en 3 parties, qui s'appuient sur le boudhisme, le
taoisme, et le confucianisme, d'une manière particulière. |
|
|
|
1/
La science et la technologie
La science regroupe les théories médicales classiques
telles :
l'étude du yin/yang, des 5 mouvements, de l'énergie,
des méridiens, des organes-entrailles, ainsi qu'une théorie
particulière : celle de l'arbre de vie, ou arbre humain.
La technologie concerne l'étude de l'arsenal thérapeutique
: acupuncture, massages, phytothérapie, psychothérapie,
QI KONG etc... appliqués en médecine interne ou externe,
en pédiatrie, gériatrie, gynécologie, pour ne
citer que ces spécialités. |
|
|
|
2/
Les vertus morales et l'éthique du médecin
Ici, l'étudiant apprend l'amour de l'étude des sciences
et des arts, et développe la vertu d'humanité indispensable
à la relation praticien-patient. |
|
|
3/
La place des Arts en Médecine Traditionnelle Orientale
Pour le praticien, être artiste lui-même ne relève
pas d'une futilité ; au contraire élever la concentration,
la spontanéité, l'état de "non agir"
est un atout capital dans le diagnostic : le patient profite donc
indirectement des facultés d'intuition de son médecin.
Et pour le patient, développer les arts de manière ludique
est un grand secours dans sa réhabilitation ; c'est pourquoi
sont enseignés également la musique, la peinture, la
sculpture, la poésie, l'art floral, l'art culinaire, l'art
du thé, l'art d'aimer, tant aux médecins qu'aux patients
. |
|